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Crédit immobilier

Publié le 27/12/2023

La détente sur les taux de crédit se confirme de mois en mois et pourrait se poursuivre début 2024.

L'heure est à la conquête de nouveaux clients. «Les banques ont reconstitué leurs marges et veulent rouvrir les vannes à des prospects et même à des investisseurs locatifs. L’OAT 10 ans - indicateur que consultent les banques pour fixer leurs taux de crédit - est retombé sous les 2,5%. Du jamais vu depuis plus d’un an, à un moment où les banques prêtaient encore à 2,2%. Forcément ça motive pour baisser les taux», explique Sandrine Allonier, de Vousfinancer, courtier en crédit immobilier. Pour l’instant, il s’agit de baisses modérées mais à souligner car elles enclenchent un nouveau cycle. «En décembre, un tiers de nos partenaires bancaires a diminué ses taux, souligne Cécile Roquelaure, directrice des études d’Empruntis. C’est un excellent signal pour la reprise de janvier!»

Trois baisses en un mois à la SG
En un mois, la Société générale a ainsi baissé ses taux (hors assurance et frais) de 4,35% à 3,95% sur 20 ans pour les meilleurs profils (plus de 8000 euros par mois à deux). Ce qui équivaut à une quarantaine d’euros de moins par mois à rembourser à la banque pour un emprunt de 200.000 euros. Sans compter la décote supplémentaire que peuvent décrocher les emprunteurs. Car ce taux de 3,95% s’entend avant négociations. Pour les ménages moins aisés, il faudra patienter sans doute encore jusqu’à l’été prochain. Pour l’heure, ils doivent emprunter sur moins de 20 ans pour obtenir un taux inférieur de 4%.

Il n’empêche, la détente sur les taux de crédit immobilier est en marche. «Les grandes banques nationales commencent à enclencher des baisses de 0,2 ou 0,3 point», affirme Maël Bernier, de Meilleurtaux, courtier en crédit immobilier. Reste à savoir si les autres vont suivre. «Les banques vont se mettre d’accord pour accorder des petites baisses de taux pour relancer la demande mais pas des baisses significatives, au moins avant l’été, afin de ne pas rogner leurs marges», décrypte Sandrine Allonier qui affirme que les banques veulent augmenter de 10% la production de crédits immobiliers en 2024. Des trop fortes baisses de taux pourraient également relancer à la hausse les prix - un scénario auquel croient les Français - , en augmentant la demande. Un tel emballement ne serait pas le bienvenu pour un marché qui tente de redresser la barre en cette fin d’année. Il ne semble a priori pas envisageable: la tendance est plutôt à une baisse - certes modérée pour l’instant - des prix immobiliers qui devrait s’accélérer en 2024. Une bonne nouvelle pour les ménages qui peuvent compter également sur une hausse des salaires l’an prochain.

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